Meta prévoit des changements majeurs en 2025, avec des impacts positifs et négatifs à évaluer. Mark Zuckerberg mise sur la "liberté d'expression" pour ses plateformes, à l’image du modèle d’X sous Elon Musk. Parallèlement, l’entreprise exploite vos données personnelles pour alimenter son IA, "Meta AI", et personnaliser les réponses sur Instagram et Facebook.
"Meta AI" intègre une mémoire pour affiner ses réponses.
Cette décision n’est pas une surprise : Meta a investi 60 milliards de dollars dans l’IA. L’amélioration clé réside dans la capacité du modèle à "mémoriser" des éléments de conversations passées. Aux États-Unis et au Canada, les utilisateurs de Facebook, Messenger et WhatsApp sur iOS et Android bénéficient déjà de cette fonctionnalité, permettant à "Meta AI" de stocker certaines informations sur eux.
La mémoire n’est pas une nouveauté, puisqu’elle existe déjà sur ChatGPT d’OpenAI et Gemini de Google. "Meta AI" identifie ainsi les "détails importants" selon le contexte. Par exemple, si vous avez mentionné être végétarien dans une conversation précédente, puis demandez une recette, l’IA adaptera ses suggestions à vos préférences alimentaires. Cependant, cette fonction ne s’applique pas aux discussions de groupe et peut être effacée à tout moment.
L’autre mise à jour controversée concerne l’exploitation des données personnelles issues d’Instagram et Facebook pour proposer des recommandations personnalisées. L’IA analyse des informations comme votre position géographique ou les vidéos récemment visionnées. Mark Zuckerberg a déclaré : "Meta AI commencera à fournir des réponses basées sur vos préférences et les données partagées. Par exemple, il m’aide à créer des histoires pour mes filles avant le coucher et, si je lui en demande une nouvelle, il se souvient qu’elles adorent les sirènes."
Un porte-parole de Meta a confirmé à TechCrunch qu’il serait impossible de désactiver cette fonctionnalité. Une annonce qui risque d’inquiéter les utilisateurs, alors que l’entreprise a déjà été critiquée pour son usage excessif des données personnelles, notamment lors du scandale Cambridge Analytica.