Après un Galaxy S22 Ultra qui n'a pas tout à fait répondu aux attentes l'année dernière, Samsung est désormais prêt à relever le défi avec son nouveau fleuron, le Galaxy S23 Ultra. À un prix très élevé, il doit incarner pour les smartphones ce que l'hypercar est pour les voitures : l'apogée du genre, un produit impeccable et, osons le dire, un peu excessif.
Voilà un défi de taille pour un smartphone. Photophone ultra-polyvalent grâce à son X10, puissance retrouvée grâce au Snapdragon 8 Gen 2, écran irréprochable venant de chez eux (Samsung Display), design audacieux disant adieu au bloc photo pour accueillir le stylet... Sur le papier, la promesse est alléchante. Mais qu'en est-il en réalité ? La réponse se trouve dans ce test.
NB : Un peu plus d'un an après son lancement, le Galaxy S23 Ultra a été mis à jour vers One UI 6.1 et bénéficie des fonctionnalités Galaxy AI.
Un design encore plus confortable
En apparence, le Samsung Galaxy S23 Ultra ressemble étroitement à son prédécesseur. Il conserve sa forme rectangulaire, son bloc photo est effacé au profit de trois appareils photo disposés en îlots, et ses dimensions sont imposantes (163,4 x 78,1 x 8,9 mm)... On dirait presque le même appareil, comme l'ont rapidement noté les commentaires lors de sa présentation.
Cependant, il est vite évident qu'un élément assez fondamental a changé depuis l'année dernière : la prise en main. Les tranches se sont considérablement aplaties. Bien qu'elles ne soient pas parfaitement droites, elles offrent une prise en main plus assurée, idéale pour utiliser le stylet avec précision. Le smartphone semble également moins susceptible de glisser des doigts. Mais attention, ce choix accentue son aspect massif. Si le Galaxy S22 Ultra vous intimidait déjà, celui-ci risque de vous impressionner davantage. Malgré sa taille imposante, on s'habitue rapidement à ses dimensions généreuses après quelques jours. Les 234 g, bien que perceptibles, ne sont pas particulièrement gênants.
Le téléphone arbore également un écran tout simplement gigantesque de 6,8 pouces, sur lequel nous reviendrons en détail plus tard. Les tranches plates ont l'avantage d'atténuer légèrement la courbure de l'écran, offrant ainsi un meilleur confort visuel.
En ce qui concerne le reste, Samsung ne lésine pas sur le design et intègre tout ce que l'on attend d'un smartphone haut de gamme : certification IP68, Gorilla Glass Victus 2 (censé résister à une chute d'un mètre sur du béton), un coloris mat résistant aux traces de doigts, un capteur d'empreintes sous l'écran très réactif et des boutons bien positionnés, même si les personnes aux petites mains peuvent avoir du mal à les atteindre.
Pour terminer le tour du téléphone, notons que le poinçon est placé au centre, ce qui n'est pas forcément idéal pour profiter pleinement de l'écran lors de la visualisation de contenus multimédias, mais étant donné la taille de l'écran, on peut lui pardonner. Ajoutons à cela la présence d'une trappe pour le stylet sur la tranche inférieure du téléphone, à gauche. Si vous êtes droitier, comme votre serviteur, ce n'est pas forcément le côté le plus pratique. La trappe pour le stylet est accompagnée d'un port USB-C et d'un tiroir à double SIM.
L’écran sans peur sans reproche
L'écran du Samsung Galaxy S23 Ultra est l'un des plus grands disponibles sur le marché. Il s'agit d'un écran DYNAMIC Amoled x2 de 6,8 pouces, adaptatif jusqu'à 120 Hz dans un sens et à 1 Hz dans l'autre, avec une résolution QHD. Samsung promet une luminosité pouvant atteindre 1750 cd/m².
Cette dalle est sans aucun doute très agréable à utiliser au quotidien, ne serait-ce que pour son format qui permet de distinguer des micro-détails dans l'image que des formats plus petits ne permettraient pas de voir.
L'écran du S23 Ultra révèle ses secrets lorsqu'il est passé au crible de notre sonde et du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays. En mode Vif, la fidélité des couleurs n'est pas optimale avec un Delta E moyen de 4,58. Pour rappel, nous visons plutôt un score de 3 pour obtenir un résultat naturel. En revanche, les couleurs sont très vibrantes. Il couvre 184 % de l'espace colorimétrique sRGB, 123 % du DCI-P3 et même 83 % du BT.2020. La température de couleur tend légèrement vers les bleus avec 6992 K, mais reste proche des 6500 K de la lumière blanche.
Le HDR permet d'augmenter la vivacité des couleurs et les niveaux de luminosité, mais il fait également perdre en précision. En HDR, le Delta E moyen monte à 7,59.
En mode naturel, bien que le Delta E soit plus précis, descendant à 3,93, cela se fait au détriment de la saturation des couleurs mentionnée précédemment. Il couvre seulement 105 % de l'espace colorimétrique sRGB et 70 % du DCI-P3. En revanche, la température de couleur devient excellente avec 6467 K.
La luminosité maximale que nous avons mesurée est de 1086 cd/m² en SDR et 1609 cd/m² en pic HDR. C'est un score très bon : peu de téléphones dépassent les 1000 cd/m² dans nos mesures en SDR, ce qui signifie que l'utilisation en plein soleil ne posera pas de problème. Le soir, vos yeux ne seront pas agressés : nous avons mesuré 0,77 cd/m² et même 0,11 cd/m² avec le réglage "luminosité atténuée".
One UI 5.1 : le logiciel enfin maitrisé
Le Galaxy S23 Ultra fonctionne sous One UI 5.1, une version de l'interface personnalisée de Samsung lancée simultanément avec les téléphones et basée sur Android 13. On retrouve donc l'interface désormais familière de Samsung, centrée sur une utilisation à une main facilitée. Même avec un appareil aussi imposant que le S23 Ultra, les petites tuiles sont facilement accessibles.
La principale nouveauté concerne les animations. Samsung a souvent été critiqué pour leur lenteur ou leur caractère laggy. Cela fait désormais partie du passé. En fait, c'est tout le contraire : il semble que Samsung ait augmenté la vitesse des animations au point où elles ne sont même plus visibles lorsque l'on se déplace rapidement dans l'interface. Bien que cela puisse être déstabilisant au début, c'est aussi très agréable lorsque l'on est pressé.
Parmi les nouvelles fonctionnalités très agréables figure l'arrivée de modes similaires à ceux sur iOS. Entièrement personnalisables, vous pouvez créer par exemple un mode lecture qui coupe toutes les notifications des applications de messagerie, tout en conservant l'accès aux applications de presse, de lecture et de musique. Chaque mode peut être associé à un fond d'écran particulier et la barre d'état affiche même l'icône correspondant au mode en cours. De plus, il est possible de les automatiser en fonction de la période, du lieu ou de l'application en cours.
Depuis One UI 5 également, vous pouvez personnaliser plus en détail votre écran de verrouillage. Les nouveautés d'Android 13 sont également les bienvenues, telles que la possibilité de bloquer les notifications dès l'installation d'une application, ou encore le choix d'une langue pour chaque application.
Samsung intègre désormais des applications propriétaires plutôt intéressantes à son Galaxy Store, comme le Camera Assistant, qui permet d'accéder à des contrôles plus avancés de l'appareil photo. C'est également un vrai plus. En revanche, la firme coréenne est un peu gourmande en termes d'espace alloué à son système. En effet, sans aucune application installée de notre part, le téléphone démarre avec près de 40 Go de contenu préinstallé. C'est beaucoup quand on considère que Windows 11 pèse 30 Go et que le système ne pèse que 15 Go sur un Pixel 7 Pro, censé être la référence.
En parlant de plus, n'oublions pas bien sûr le S-Pen. Lorsque vous le sortez, une petite barre de raccourcis apparaît, proposant les applications compatibles préenregistrées par vos soins. Un simple clic sur l'une d'elles et elle se lance après un court chargement d'une à deux secondes. Vous pouvez également sortir le S Pen avec le téléphone verrouillé et écrire sur un écran noir façon Always On avant de sauvegarder la note. Pratique.
Ajoutez à cela quatre années de mises à jour d'Android et cinq ans de suivi de sécurité, et il est clair que le Galaxy S23 Ultra offre une expérience logicielle de haute qualité. Le DRM Widevine L1 garantit des vidéos au moins en Full HD sur les plateformes de SVoD, aucune inquiétude à avoir de ce côté-là.
Photo : la polyvalence saupoudrée de 200 Mpx
La configuration photo du Galaxy S23 Ultra est la suivante :
- Objectif ultra grand-angle, capteur 12 Mpx, autofocus, taille de pixels 1,4 μm, FOV 120°, F/2,2
- Objectif grand-angle (capteur principal), 200 Mpx, taille de pixels 0,6 μm (soit 2,4μm en 12 mégapixels), FOV 85˚, F/1,7, stabilisation optique
- Téléobjectif X3, 10 Mpx, taille de pixels 1,12 μm, FOV : 11°, f/4,9, stabilisation optique
- Téléobjectif X10, 10 Mpx, taille de pixels 1,12 μm, FOV : 36˚, f/2,4, stabilisation optique
- Selfie, 12 Mpx, dual photodiode, autofocus, taille de pixels : 1,12 μm, FOV : 80˚, f/2,2
Le téléphone est capable de filmer jusqu’en 8K/30 FPS ou en 4K/60 FPS.
Capteur principal
Le capteur principal du Galaxy S23 Ultra se distingue par ses 200 mégapixels, ce qui constitue l'une des principales nouveautés. Bien entendu, les clichés de base ne sont pas capturés à une telle résolution et bénéficient du pixel binning pour fusionner les photosites et atteindre 12 mégapixels.
D'emblée, on remarque un traitement des couleurs beaucoup moins magenta que d'habitude, avec une préférence pour des tons légèrement plus verts. Une autre nouveauté est l'accentuation accrue de la netteté par rapport aux générations précédentes, rappelant en certains aspects le traitement des Google Pixel. Cela est particulièrement visible dans le premier cliché, où les détails de la pierre sont très poussés, tout comme le rendu du pelage du chat.
Le résultat est tout simplement excellent. On abandonne un peu le côté surréaliste des photos pour des tons légèrement plus réalistes, tout en conservant des couleurs suffisamment vives pour que chaque cliché soit agréable à l'œil.
Le seul petit problème à signaler est qu'il peut y avoir des problèmes de mise au point automatique lorsque le sujet est en mouvement, probablement en raison d'une vitesse d'obturation un peu trop lente. Pour les photos des chats mentionnées précédemment, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs reprises pour obtenir un résultat net.
50 et 200 Mpx
En accédant au volet supérieur de l'interface, vous pouvez activer les modes 50 et 200 mégapixels. Voici deux comparaisons pour vous donner une idée de ce qu'ils apportent. Nous avons délibérément zoomé dans l'image pour mieux voir les détails récupérés.
Tout d'abord, le mode 200 mégapixels par rapport au mode 12 mégapixels. Sans mauvais jeu de mots, la différence est flagrante. Nous passons d'une image floue, où les détails sont difficiles à discerner, à quelque chose de beaucoup plus net.
Naturellement, la différence entre les modes 50 et 200 mégapixels est moins évidente. En 50 mégapixels, les détails sont déjà beaucoup plus nombreux. Des éléments comme la fresque, qui étaient auparavant assez grossiers, sont désormais bien définis. Cependant, en passant au mode 200 mégapixels, nous gagnons indéniablement en finesse. Cela est particulièrement visible sur l'arbre et les feuillages, qui regorgent de petits détails.
Ultra grand-angle
Dans des conditions optimales, les qualités mentionnées précédemment sur le capteur grand-angle se retrouvent également sur l'ultra grand-angle. Là aussi, la colorimétrie s'est améliorée et les micro-contrastes ont été accentués. Le résultat est franchement impressionnant pour un ultra grand-angle, souvent en retrait par rapport aux autres capteurs. On peut vraiment envisager d'utiliser ces clichés.
Le seul moment où l'ultra grand-angle montre quelques faiblesses, c'est en cas de faible luminosité. En photographie de nuit, le résultat n'est pas très convaincant. Sur la photo du chat dans l'arbre à chat, on peut voir que la mise au point a du mal à se faire sur sa tête également.
Téléobjectif X3
Une fois de plus, en ce qui concerne le téléobjectif X3, dans des conditions optimales, il n'y a rien à reprocher. Regardez cette corbeille de fruits, ou encore cette arche. La netteté est parfaite et les clichés sont prêts à être partagés.
Cependant, j'ai remarqué quelques problèmes sous éclairage artificiel, comme vous pouvez le voir sur la photo des deux chats avec le fauteuil noir et blanc. Là, on peut sentir que le traitement applique un léger voile sur les sujets ou qu'il a du mal à s'en débarrasser. Rien de très préoccupant, il s'agit d'une situation délicate.
Téléobjectif X10
Connaissez-vous le "money shot" au cinéma ? C'est une séquence censée vous en donner pour votre argent (ou celui du producteur). Avec le X10 du S23 Ultra, vous êtes vraiment dans cette catégorie. Seuls les smartphones ultra haut de gamme comme celui-ci en proposent, et même dans cette gamme de prix prohibitif, cela reste rare.
Lorsque vous mettez ce téléphone entre les mains de personnes qui n'ont jamais eu l'occasion d'essayer un téléobjectif avec un tel facteur de zoom, l'effet est garanti. La sensation de contrôle et de netteté est immédiate. Soudain, pour cadrer sur un détail, plus besoin de se rapprocher, il vous suffit de cliquer sur X10.
Comme vous pouvez le voir sur les clichés en gros plan de mes collègues, le résultat, même s'il manque un peu de netteté, a le mérite de proposer un cadrage franchement étonnant. Les détails que permet de conserver ce zoom optique X10 sont assez époustouflants, comme sur la photo du radiateur marron ou encore des fresques parisiennes.
La seule limite à l'horizon : si le sujet n'est pas parfaitement immobile, le téléphone peut avoir quelques difficultés à assurer la mise au point. Par exemple, avec un chat en plein mouvement.
Zoom X30 et X100
Bien que les zooms numériques ne puissent garantir la même précision qu'un zoom optique, il faut admettre que les progrès réalisés dans ce domaine sont assez impressionnants.
Le Galaxy S23 Ultra n'est vraiment pas loin du Pixel 7 Pro avec son Zoom Super Res. Il est même plus net dans certaines situations, comme sur la statue ou la porte ici. Si l'on ne zoome pas dans l'image, il est parfois difficile de deviner que ces clichés ont été pris avec un zoom numérique. C'est impressionnant.
En revanche, le zoom X100 est un peu plus aléatoire. On sent que les algorithmes font de leur mieux pour compléter les informations manquantes, mais cela reste peu exploitable. Néanmoins, on peut au moins profiter de la possibilité qui nous est offerte pour capturer un détail.
Photo de nuit
En ce qui concerne les photos de nuit, le Galaxy S23 Ultra privilégie davantage le réalisme que la luminosité excessive. Sous un éclairage public, cela se traduit par des clichés légèrement plus lumineux que la réalité afin de capturer un maximum de détails, au détriment de quelques reflets lumineux indésirables. Avec un éclairage plus doux, le téléphone parvient assez bien à gérer et à atténuer les éclats lumineux.
Dans des environnements plus sombres, le résultat esthétique est franchement réussi. On observe un beau niveau de détail, avec une quantité de lumière bien dosée, même si l'on peut parfois déplorer un léger manque de netteté ici ou là, surtout avec un sujet en mouvement comme un chat.
Le téléobjectif X3 s'en sort particulièrement bien de nuit, surtout dans les environnements éclairés à l'intérieur. Les photos sont nettes et la balance des blancs est juste. En extérieur, la performance est un peu plus mitigée en ce qui concerne la netteté, mais cela reste acceptable.
Quant au téléobjectif X10, il gère également efficacement les prises de vue en intérieur la nuit. On retrouve une netteté satisfaisante et une balance des blancs précise.
Portrait
Le mode portrait du Galaxy S23 Ultra réussit à détourer efficacement son sujet du fond en appliquant un bel effet de flou en arrière-plan. Même avec des cheveux rebelles, il parvient à bien fonctionner, bien que quelques mèches puissent être légèrement raccourcies.
Comme pour tout mode portrait, il arrive que certains clichés soient complètement ratés, comme ceux où la colorimétrie est hors sujet, le détourage du chat est imprécis ou les effets de lumière en arrière-plan sont manqués.
Ce qui distingue particulièrement le mode portrait, c'est l'utilisation du téléobjectif X3. C'est là qu'il révèle tout son potentiel. Le sujet est nettement détouré et le niveau de détail est excellent. Même dans des conditions d'éclairage artificiel difficiles, comme sur le cliché bleu de mon collègue Anthony, le téléphone parvient à produire un rendu esthétique plutôt plaisant.
Selfie
Les selfies sont acceptables sans être exceptionnels. On conserve beaucoup de détails sur le sujet et le HDR est bien ajusté, comme en témoigne le ciel bleu derrière moi. Cependant, on perd beaucoup de netteté sur le reste de la scène en arrière-plan.
Vidéo
En ce qui concerne la vidéo, l'appareil peut filmer jusqu'en 4K à 60 images par seconde ou en 8K à 30 images par seconde. La stabilisation est franchement correcte, on ne remarque aucun mouvement brusque. Cependant, vers les 4 secondes, lorsque je déplace brusquement la caméra, on observe un léger effet disgracieux avec un rafraîchissement qui semble saccadé.
Batterie et autonomie : la grande force
Le Galaxy S23 Ultra est équipé d'une batterie de 5000 mAh. Sur le papier, c'est une capacité considérable, mais il n'est pas rare de voir des téléphones avec une telle configuration qui peinent en termes d'autonomie. Ce n'est pas le cas du Galaxy S23 Ultra.
Permettez-moi de vous dire ceci : nous testons de nombreux téléphones. S'ils tiennent une journée, c'est généralement correct, et si leur autonomie atteint deux jours, c'est la fête. Alors quand j'ai vu que le S23 Ultra se frayait tranquillement un chemin jusqu'à un troisième jour, j'ai failli croire que je devenais fou. Pour être précis, j'ai débranché le téléphone le dimanche vers 10 heures du matin, et mardi matin, alors que l'heure de 11 heures approchait selon ma montre, il me restait encore 26 % de batterie. Incroyable.
Certes, mon utilisation n'était pas la plus intensive qui soit. J'ai eu environ 7 heures et 25 minutes d'écran allumé sur une période d'environ 48 heures, soit un peu plus de 3 heures et 30 minutes par jour. Habituellement, mon temps d'écran avoisine ces durées, mais je n'atteins jamais, je dis bien jamais, ce niveau de performance.
Testé avec le logiciel ViSer et notre protocole personnalisé simulant une utilisation variée, le téléphone a mis 15 heures et 14 minutes pour descendre à 10 % de batterie. C'est un score excellent. Il se classe à la 12e place parmi les 86 derniers téléphones que nous avons testés.
Recharge
Avec une autonomie aussi impressionnante, on pourrait être tenté de penser que la vitesse de charge n'a pas grande importance. Cependant, le constructeur coréen a légèrement amélioré ses performances depuis les Galaxy S22 en proposant un chargeur de 45 W. Malheureusement, celui-ci n'est pas inclus dans la boîte et il vous en coûtera la somme non négligeable de 500 DH.
Nous avons eu l'occasion de tester la recharge du S23 Ultra avec ce chargeur en partant d'un niveau de batterie de 3 %. Voici les résultats :
- 5 minutes : 14 %
- 10 minutes : 24 %
- 15 minutes : 35 %
- 30 minutes : 65 %
- 45 minutes : 87 %
- 55 minutes : 94 %
- 60 minutes : 96 %
Audio : un peu trop aigu
La qualité audio du Galaxy S23 Ultra ne constitue pas son point fort majeur. Le téléphone de Samsung offre un son qui tend un peu trop vers les aigus.
Cette tendance ne s'améliore pas en augmentant le volume du téléphone. Les aigus deviennent de plus en plus prédominants, tandis qu'à un volume moyen, il reste encore un peu de place pour les médiums. Les basses sont plutôt absentes. De plus, le volume maximal n'est pas particulièrement élevé et l'équilibre entre les deux haut-parleurs n'est pas optimal, le haut-parleur principal étant principalement utilisé. En termes de jeu, il peut être difficile de déterminer la provenance des sons.
En résumé, il est clair que nous ne recommandons pas d'utiliser le S23 Ultra sans écouteurs sans fil ou un casque filaire.
Réseaux et communications
En situation d'appel sur un boulevard très fréquenté, le Galaxy S23 Ultra se comporte admirablement. Le son est clair, les paroles sont facilement compréhensibles, et surtout, les bruits environnants sont efficacement filtrés, bien que cela entraîne parfois une légère robotisation de la voix. Quelques bruits soudains peuvent parfois passer à travers lorsque l'on parle, mais ils restent généralement en arrière-plan. De plus, le microphone se coupe correctement lorsque l'on cesse de parler.
Le Galaxy S23 Ultra est un téléphone 5G. Bien qu'il soit théoriquement capable de supporter le mmWave, cette fonctionnalité n'est disponible que sur les versions américaines. Il est également équipé du WiFi 6E, du Bluetooth 5.3 et d'une puce NFC. De plus, il inclut la technologie Ultra Wide Band. Lors de mon test, je n'ai rencontré aucun problème avec le récepteur GPS.
