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Sony PlayStation 5

Sony PlayStation 5 في المغرب

La PS5 est une console de salon dotée d'un support optique (Blu-ray 4K) annoncée pour la fin de l'année 2020. Elle succède naturellement à la PS4 et introduit une nouvelle architecture matérielle avec un CPU Octa-Core AMD cadencé à 3,5 GHz, accompagné de 16 Go de RAM GDDR6 et d'un GPU AMD RDNA 2. Son prix n'a pas encore été officiellement annoncé.

Revue du Sony PlayStation 5

8 /10

Points positifs de la Sony PlayStation 5

  • Le démarrage ultra-rapide des jeux
  • La manette DualSense
  • L'interface plus fluide
  • La qualité graphique remarquable
  • La rétrocompatibilité des jeux PS4

Points négatifs de la Sony PlayStation 5

  • Les dimensions de la console
  • Le manque d'exclusivités et de jeux PS5 au lancement
  • Absence de stockage externe ou supplémentaire (pour le moment)
  • Absence de Dolby Vision ni de Dolby Atmos
  • Non-rétrocompatibilité des jeux antérieurs à la PS4

Fiche technique

Sony PlayStation 5

cpu
Architecture graphique
AMD RDNA 2
ram
Mémoire vive
16 Go
frame-per-secoun
Framerate maximal
120 Hz
screen-dimensions
Définition maximale supportée
8K
range-screen
HDR
HDR10

Les caractéristiques

Sony PlayStation 5

Affichage

  • HDR

    HDR10

  • Définition maximale supportée

    8K

  • Framerate maximal

    120 Hz

  • Compatible cloud gaming

    Non

Connectivité

  • Bluetooth

    Non

Stockage

  • Mémoire extensible

    Oui

  • Support

    Blu-Ray 4K

Divers

  • Date de sortie

    19/11/2020

  • Apparence

    Plastique

  • Contrôleur

    Dualsense

Sony PlayStation 5 Prix au Maroc

Elle est enfin là. Sept ans après la PlayStation 4, la cinquième console de salon de Sony se voit confier la lourde tâche de succéder à l'une des consoles les plus populaires et rentables de l'histoire du jeu vidéo. Cette mission est d'autant plus ardue face à une concurrence redoublée de Microsoft, avec non pas une mais deux Xbox de nouvelle génération particulièrement convaincantes.

Sur le plan technique, la PlayStation 5 (PS5) repose sur un APU fourni par AMD, combinant un processeur central Zen 2 à 8 cœurs/16 threads et un processeur graphique basé sur l'architecture RDNA 2. Contrairement aux consoles précédentes et aux Xbox Series S/X, ces composants principaux adoptent un mode de fonctionnement où leur fréquence varie en temps réel en fonction des exigences du jeu, tout en respectant un budget de puissance électrique constant. Sur le papier, la PS5 affiche une puissance de calcul "brute" légèrement inférieure à celle de la Xbox Series X, mais ces différences pourraient être compensées par des caractéristiques spécifiques à l'architecture de la PS5, notamment un GPU capable d'atteindre des fréquences d'horloge maximales très élevées. Elle est équipée de 16 Go de mémoire vive GDDR6.

Ensuite, il y a le fameux "SSD magique" qui a alimenté les fantasmes depuis des mois. Ce SSD ne se contente pas de débits bruts spectaculairement élevés (5,5 Go/s), mais bénéficie également de nombreuses innovations dans son intégration au système, comme un contrôle fin des priorités et une compression/décompression ultra-rapide grâce à du silicium dédié. Tout cela promet non seulement des temps de chargement considérablement réduits, mais véritablement révolutionnés.

La PlayStation 5 est lancée en Europe le 19 novembre 2020, au prix de 5000 DH pour son édition "standard" testée ici. Elle est également disponible en "Digital Edition", sans lecteur de disque mais sinon identique à la version standard, vendue à 4000 DH.

Fabrication

Dès les premières présentations de la console, on sentait venir cette évidence : la PlayStation 5 est une machine immense. Vraiment immense. Peu importe la préparation psychologique avant de la déballer, on ne peut qu'être stupéfait en découvrant ce totem monumental au design si distinctif de ses propres yeux. Impressionnante déjà en position verticale, elle semble encore plus massive en mode horizontal, avec ses 11 cm d'épaisseur et 40 cm de largeur.

Heureusement, l'ensemble témoigne de finitions exemplaires et d'un souci du détail impeccable, parfois même un peu trop vaniteux, comme en témoigne la texture interne des panneaux blancs qui est en réalité constituée de minuscules symboles croix, carré, rond et triangle.

Cependant, une faute de goût vient ternir cet ensemble, et elle est malheureusement significative : la partie centrale en plastique noir brillant rappelle de mauvais souvenirs des PS3 et PS4 d'origine. Bien que visuellement attrayante à l'ouverture de la console, sa surface est un aimant à poussière, empreintes digitales, et surtout rayures.

Les deux panneaux latéraux blancs peuvent être retirés par l'utilisateur pour accéder à l'emplacement du SSD M.2 (dont nous parlerons plus bas) et à deux orifices permettant d'aspirer la poussière accumulée dans le système de refroidissement. Cette attention est très appréciable car elle évite de devoir démonter la console et annuler la garantie pour un entretien correct ! Cependant, faites attention en retirant ces panneaux pour éviter d'endommager le châssis en plastique interne en faisant glisser les ergots.

Quant à la célèbre manette DualSense, elle bénéficie d'une qualité de fabrication irréprochable. Nous avons déjà abordé les retours haptiques impressionnants et captivants. Concernant l'autonomie de la batterie, nous n'avons pas encore effectué de tests précis, mais nous pouvons déjà vous assurer que malgré toutes les fonctionnalités supplémentaires de la DualSense, son autonomie dépasse largement les maigres 8 à 10 heures offertes par la manette DualShock 4 de la PS4. Ouf ! Nous prévoyons de vous proposer rapidement un test complet dédié à cette nouvelle manette pour plus de détails.

Image

Comme il se doit pour une console de 2020, la PlayStation 5 se vante d'être compatible HDMI 2.1, incluant même un câble fourni avec la console ! Cela lui permet d'envoyer des flux vidéo 4K HDR à 120 Hz vers les téléviseurs compatibles, bien que ces derniers soient encore rares aujourd'hui mais deviendront de plus en plus communs dans les années à venir. Cependant, la prise en charge de cette norme n'est pas aussi exhaustive que du côté des Xbox Series X et S. Les signaux 4K HDR à 120 Hz sont transmis avec un léger sous-échantillonnage colorimétrique (YCbCr 4:2:2), une perte de qualité d'image minime qui ne dérangera que les perfectionnistes les plus pointilleux.

Au lancement, la console ne propose pas l'Auto Low Latency Mode ni le Variable Refresh Rate, deux fonctionnalités pourtant mentionnées dans les spécifications techniques de la console. Nous espérons qu'elles seront ajoutées par une future mise à jour du firmware. Contrairement aux Xbox Series S/X, la PS5 se limite strictement aux définitions d'image standardisées par le consortium HDMI et ne propose donc pas de sortie vidéo en 1440p. Cela pose problème notamment pour les possesseurs de téléviseurs Samsung QLED de 2018 et 2019 : ces modèles, ne supportant pas le 2160p à 120 Hz, devront se contenter d'un signal 1080p pour profiter de cette haute fréquence d'image, alors qu'ils auraient pu parfaitement gérer un signal 1440p à 120 Hz.

En ce qui concerne le HDR, la console de Sony est bien compatible HDR10 mais ne prend pas en charge le Dolby Vision, que ce soit pour les jeux, le streaming vidéo ou la lecture de Blu-ray Ultra HD. C'est une déception.

Audio

Dans les mois précédant le lancement de sa nouvelle console, Sony a mis un accent particulier sur les capacités audio 3D de la PlayStation 5 grâce à son célèbre moteur Tempest. La PS5 est équipée d'une puce dédiée au son et à sa spatialisation, capable de gérer plusieurs centaines d'objets audio simultanément, en déterminant leur localisation et en les restituant au joueur via diverses techniques de virtualisation. À terme, Sony promet que cette virtualisation sera compatible avec n'importe quel système home-cinéma (excepté Dolby Atmos ou DTS pour les jeux), barre de son, enceintes stéréo ou même les haut-parleurs intégrés d'un téléviseur.

Au lancement de la console, cette fonctionnalité est limitée aux utilisateurs de casques audio - qu'ils soient connectés via mini-jack 3,5 mm sur la manette ou en USB sur la console. Le processus repose sur une conversion binaurale, où la console applique des effets simulant l'interaction du son avec la tête et les oreilles de l'utilisateur, des éléments utilisés par notre système auditif pour déterminer la direction du son. Une subtilité importante : ces effets varient en fonction de la morphologie unique de chaque individu. Pour maximiser l'efficacité pour la majorité des joueurs, Sony propose 5 profils de traitement différents, couvrant une large gamme de morphologies - en attendant peut-être une solution future basée sur des photos des oreilles pour un traitement entièrement personnalisé.

Quel est le résultat auditif ? Il est à la fois impressionnant et décevant. D'une part, Sony a peut-être exagéré l'importance de ce son 3D, qui ne transforme pas radicalement notre expérience sonore de jeu. Ce traitement seul ne recrée pas l'ambiance d'une salle de cinéma parfaitement calibrée, ni ne permet de localiser immédiatement et précisément un ennemi approchant par derrière. Cependant, il représente l'un des meilleurs traitements de spatialisation virtuelle pour casques grand public que nous ayons testés, surpassant largement les traitements 7.1 virtuels courants des casques gaming pour PC, et notablement meilleurs que Dolby Atmos for Headphones et DTS Headphone sur Xbox Series S/X. Il apporte une réelle profondeur et naturalité à l'environnement sonore, améliorant considérablement l'immersion dans les jeux, sans ajouter d'effets d'écho ou de réverbération artificiels gênants. C'est déjà un grand pas en avant.

De plus, ce traitement n'est pas limité aux jeux PS5. Même pour les films ou les jeux PS4 en rétrocompatibilité, il offre une expérience similaire à un 7.1 virtuel plus traditionnel mais toujours très efficace. En ce qui concerne l'audio sans fil, les utilisateurs devront utiliser un casque avec émetteur/récepteur USB, car la PS5 n'accepte pas les connexions Bluetooth pour l'audio en raison de leur latence élevée pour le jeu. Heureusement, la console accepte tout casque pour PC sans problème, offrant ainsi une certaine flexibilité aux joueurs.

Expérience utilisateur

Bien que nouvelle, l'interface de la PlayStation 5 se présente finalement comme une évolution naturelle de celle de la PS4. Les utilisateurs habitués de la console précédente de Sony se sentiront chez eux en explorant le menu des paramètres, qui reste pratiquement inchangé, ainsi que sur l'écran d'accueil, construit selon les mêmes principes que celui de son prédécesseur. Ce dernier se distingue par sa simplicité et son efficacité, bien qu'il pêche quelque peu par manque de hiérarchisation à notre avis. La liste des derniers logiciels utilisés mélange jeux, applications système et multimédia sans une organisation claire.

En ce qui concerne les applications multimédia, Sony promet d'inclure Netflix, Disney+, myCANAL, Apple TV, YouTube, Twitch et Spotify sur la console, en plus du lecteur de Blu-ray Ultra HD. Ces applications n'ont pas encore été testées au moment de notre évaluation, car elles ne sont pas finalisées. De plus, la console offre la lecture de Blu-ray Ultra HD, idéale pour les amateurs de cinéma exigeants.

La véritable nouveauté réside dans un nouveau menu système intermédiaire entre l'écran d'accueil et les jeux. Il regroupe notamment des fonctionnalités sociales accessibles sans interrompre le jeu, ainsi que les "activités" que les jeux peuvent proposer, permettant aux joueurs d'accéder à des missions et défis directement depuis ce menu. À notre avis, le potentiel de ce système n'est pas pleinement exploité dans les premiers jeux disponibles, car les activités proposées doublonnent souvent avec les systèmes déjà présents dans les jeux eux-mêmes. Cependant, il est possible que les développeurs trouvent de meilleures utilisations à l'avenir.

Concernant le stockage interne, sur les 825 Go annoncés par Sony, seulement 667 Go sont réellement disponibles pour l'utilisateur après conversion en gibioctets et allocation de l'espace système. C'est relativement limité, car une poignée de jeux volumineux peuvent rapidement saturer cet espace. Les jeux PS5 doivent obligatoirement être installés dans le SSD interne, contrairement aux jeux PS4 qui peuvent être stockés sur un disque externe. À l'avenir, Sony proposera la possibilité d'ajouter un SSD au format M.2 dans un emplacement spécifique, sous réserve de performances suffisantes. À ce jour, aucun SSD du marché n'a encore été certifié compatible par Sony, et la console refuse de démarrer si un SSD non-certifié est installé. Les utilisateurs devront donc faire preuve de patience en attendant des solutions viables pour étendre le stockage de leur console.

Jeux

Pour ce premier essai de la PlayStation 5, nous avons malheureusement eu accès à peu de jeux nouvelle génération. En plus du charmant Astro's Playroom préinstallé sur la console, qui n'ambitionne pas d'être une vitrine graphique mais reste très agréable à jouer, nous avons pu découvrir Spider-Man: Miles Morales et l'édition spéciale de Devil May Cry 5. Ces titres ne sont pas exactement des étalons graphiques ultimes révélateurs du plein potentiel technique de la console. Ils semblent plutôt être des versions améliorées de jeux de la génération précédente, comme on pourrait les voir sur un PC haut de gamme – une similitude que l'on retrouve également du côté de la Xbox Series X.

Dans Devil May Cry 5, on a le choix entre un mode graphique enrichi avec des reflets par ray-tracing (dont l'intégration est assez peu convaincante en réalité) et un mode performance qui augmente le framerate jusqu'à 120 images par seconde sur les écrans compatibles. Le mode performance se distingue particulièrement, offrant une fluidité et une réactivité qui font véritablement plaisir dans ce jeu d'action frénétique. Le compromis graphique pour atteindre cette performance est minime : la résolution de rendu n'atteint pas le 2160p natif du mode 60 images par seconde, mais reste largement suffisante pour une expérience visuelle satisfaisante sur un téléviseur 4K.

Avec Miles Morales, c'est plutôt l'inverse qui se produit. Bien que le mode performance soit apprécié par les puristes pour son framerate stable de 60 images par seconde, c'est le mode fidélité qui offre une véritable expérience next-gen avec ses éclairages volumétriques précis et ses reflets par ray-tracing qui enrichissent considérablement l'ambiance visuelle du jeu.

Ce nouveau Spider-Man réalise déjà l'une des promesses phares de la PS5 : l'élimination totale et absolue des temps de chargement. En jeu, il n'y a plus aucun temps d'attente, que ce soit pour charger une sauvegarde, voyager rapidement ou accomplir toute autre action. La rapidité de chargement est telle qu'elle compense largement l'absence, sur la console de Sony, d'une fonction équivalente au Quick Resume des Xbox Series S/X. Pourquoi suspendre une application au lieu de la fermer quand reprendre une partie ou lancer un jeu depuis le menu de la console jusqu'au chargement complet d'une sauvegarde ne prend que... 13 secondes ?