Lancée le 15 septembre 2016, la PlayStation 4 Slim est une version améliorée de la console la plus populaire de la huitième génération. Elle conserve la même puissance et maintient son avantage sur la Xbox One et la Switch. Elle est dotée d'un lecteur Blu-Ray et d'un disque dur intégré de 500 Go ou 1 To.
Sony PlayStation 4 Slim
Sony PlayStation 4 Slim
Affichage
HDR10
Full HD
Stockage
Non
Blu-Ray
Divers
DualShock 4
Dans le même esprit que la PS3 Slim, la PlayStation 4 Slim se veut beaucoup plus sobre que la première version. Exit le plastique brillant sur une partie de la coque supérieure, le liseré lumineux ou encore les boutons tactiles. À la place, une coque entièrement noire mate, uniforme, avec un revêtement légèrement granuleux.
L'aspect luxueux de la PlayStation 4 a disparu, mais il ne fait aucun doute que certains préfèreront cette sobriété accrue — un constat également applicable à la Xbox One S. La forme générale reste similaire à celle de la première PS4, avec des tranches biseautées et une rainure entourant la console qui abrite la connectique ainsi que l'orifice du lecteur Blu-ray, toujours de type mange-disque (slot-in).
L'intérêt de cette nouvelle version réside également dans son encombrement réduit. La PS4 Slim mesure ainsi 10 mm de moins en largeur, 17 mm de moins en profondeur et 14 mm de moins en hauteur, pour des dimensions totales de 265 x 288 x 39 mm. La console perd également 700 grammes, pesant désormais 2,1 kg. Par rapport à sa concurrente la Xbox One S, la PS4 Slim est beaucoup moins épaisse (-23 mm), un peu moins large (-30 mm), mais en revanche beaucoup plus profonde (+58 mm).
En ce qui concerne la connectique, peu de surprises. La PS4 Slim conserve ses deux ports USB (3.1 Gen1 contre 3.0 auparavant) en façade — cette fois très espacés l'un de l'autre —, son port auxiliaire (pour brancher la PlayStation Camera, toujours optionnelle), son port Ethernet et son port HDMI compatible HDR, mais perd sa sortie optique. La console est également équipée du Bluetooth 4.0 (contre 2.1) et du Wi-Fi à 5 GHz (a/b/g/n/ac, contre b/g/n seulement sur la première PS4). L'alimentation est intégrée et se connecte au secteur via un cordon à prise 2 broches. La consommation maximale atteint désormais 165 W, contre 250 W précédemment.
Comme sur la première PS4 et la PS3 avant elle, le changement du disque dur est d'une simplicité déconcertante. Il suffit de dévisser une petite vis à l'arrière de la console pour retirer le chariot accueillant un disque au format 2,5" (HDD de 500 Go à 5400 tr/min). L'ouverture de la coque n'est pas beaucoup plus compliquée et, bien que le célèbre iFixit n'ait pas encore exploré la machine, plusieurs vidéos de démontage montrent que l'assemblage reste soigné sur cette version miniaturisée. C'est bon à savoir en cas de démontage nécessaire après la période de garantie (nettoyage ou changement du ventilateur, par exemple).
La PS4 Slim est accompagnée d'une nouvelle version de la manette DualShock 4. Celle-ci peut désormais être utilisée en USB directement, sans passer nécessairement par la connexion Bluetooth — auparavant, le branchement en USB servait uniquement à recharger la manette. Esthétiquement, la manette est d'un noir moins profond. La plus grande différence visuelle se trouve sur le haut du pavé tactile, qui intègre maintenant une fine bande translucide laissant passer la lumière de la barre lumineuse située à l'avant de la manette. Cela est plus pratique pour observer les changements de couleur indiquant le niveau de batterie ou divers événements dans certains jeux (niveau de vie, etc.). La DualShock 4 reste une manette agréable à utiliser et bien finie, qui n'a rien à envier à celle de la Xbox One/One S.
Contrairement à la Xbox One S qui a profité de sa cure de minceur pour améliorer — très — légèrement ses performances, la PS4 Slim ne gagne pas un mégahertz. Ses composants sont simplement gravés plus finement (16 nm contre 28 nm auparavant) afin de réduire leur consommation et la chaleur qu'ils dégagent. Cela ne pose toutefois pas de problème, car la PS4 était déjà plus performante que la Xbox One (1,84 TFlops contre respectivement 1,31 et 1,4 TFlops pour la One et la One S). Les jeux ne seront ni plus fluides ni plus beaux sur la PS4 Slim par rapport à la PS4. Pour profiter de meilleurs graphismes et d'une fluidité plus élevée, il faudra se tourner vers la PS4 Pro, qui elle, double plus que les performances de la PS4
Le système de refroidissement de la PS4 Slim conserve le principe de fonctionnement de la PS4 originale, avec un ventilateur de type turbine de diamètre équivalent et un tunnel de ventilation. Les composants de cette version Slim étant moins énergivores, ils chauffent également moins, et le ventilateur n'a pas besoin de tourner aussi vite que celui de la première PS4 pour refroidir efficacement la machine — le radiateur de la puce principale n'a d'ailleurs plus besoin de caloducs non plus. Il en résulte des nuisances sonores moins importantes, en particulier lorsque la console est fortement sollicitée. Fini le bruit de turbine d'avion au décollage, la PS4 Slim sait enfin rester discrète, même si elle n'atteint pas le silence de la Xbox One S.
Outre la réduction du bruit, l'intérêt de cette version Slim réside également dans sa consommation d'énergie. La console ne consomme ainsi pas un watt une fois éteinte (certains appareils continuent à consommer 1 ou 2 W, voire plus) et seulement 2,3 W en mode veille, permettant un redémarrage plus rapide (les jeux restent en pause). C'est presque trois fois moins que ce que demande la toute première PS4 (6,6 W) et toujours beaucoup moins que la Xbox One S, qui elle a besoin de 10 W pour rester prête à l'action.
La PS4 Slim est également beaucoup moins gourmande lorsqu'elle est allumée et affiche son menu principal, puisqu'elle se contente de 49 W, contre 80 W pour la première PS4. Cette consommation est également observée en lecture Blu-ray, bien qu'elle soit encore beaucoup plus élevée que celle d'un lecteur Blu-ray dédié (environ dix watts en moyenne). Cependant, cela reste bien mieux par rapport à la première PS4, qui consomme plus de 100 W ! La Xbox One S est un peu plus sobre également avec 37 W.
En jeu, la consommation augmente logiquement pour s'approcher des 80 W avec les titres les plus gourmands, soit finalement pas beaucoup plus que ce que demande une Xbox One S. Là encore, la première PS4 est bien plus énergivore puisqu'elle a besoin d'environ 125 W, voire plus sur certains titres exigeants.
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