Le Canon EOS R50 représente une avancée significative dans le domaine de la photographie et de la vidéographie, offrant un équilibre parfait entre performances et mobilité. Doté d'un design élégant et robuste, il est disponible dans des couleurs attrayantes pour convenir à différents goûts. Avec son capteur APS-C de 25,5 millions de pixels, il capture des images claires et nettes même dans des conditions de faible luminosité.
Son viseur OLED intégré est une caractéristique remarquable qui permet au photographe d'obtenir une vision claire et réaliste de la scène, que ce soit pour prendre des photos ou enregistrer des vidéos en 4K. Grâce à la prise de vue en rafale à 15 images par seconde, l'utilisateur peut capturer en continu des moments uniques avec une haute précision.
En termes de connectivité, le Canon EOS R50 est équipé de ports HDMI de type D, d'une entrée audio, ainsi que des options de connexion sans fil telles que le Wi-Fi et le Bluetooth, facilitant le transfert rapide et facile des images et des vidéos vers d'autres appareils. Avec un écran tactile inclinable de 2,95 pouces, il est également plus facile pour les photographes de visualiser les paramètres et de contrôler le cadre, améliorant ainsi considérablement l'expérience de prise de vue.
Enfin, avec une autonomie allant jusqu'à 440 prises de vue sur une seule charge, le Canon EOS R50 offre de nombreuses opportunités pour capturer des moments spéciaux sans avoir besoin de changer fréquemment de batterie.
Canon EOS R50
Canon EOS R50
Appareil photo
25,5 Mpx
651
APS-C
Détection de phase
Minimum : 100 – Maximum : 32000
Minimum : 100 – Maximum : 51200
Minimum : 1/4000 – Maximum : 30
Minimum : 1/8000 – Maximum : 30
15 FPS
15 FPS
Oled
2360000 pts
4K@30 IPS
Électronique
120p, 50p, 60p, 25p, 24p, 30p, 100p
4:2:2
10 bits
Batterie
440 prises de vue
Oui
Connectivité
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
USB Type-C
Non
Poids et dimensions
375 g
68,8 mm
85,5 mm
116,3 mm
Stockage
1
Carte mémoire SD, Carte mémoire SDHC, Carte mémoire SDXC, UHS-I
Écran
Oui
180 degrés
1620000 pts
Oui
Divers
08/02/2023
Hybride
La simplicité peut parfois être un défaut, mais avec cet EOS R50, on constate que son inspiration marquée de l'EOS 250D le rend encore plus efficace. Dans un format similaire de 116,3 x 85,5 x 68,8 mm, son aspect reflex offre une sensation de familiarité rassurante, permettant une prise en main rapide et instinctive. En termes de poids, il est une véritable plume avec seulement 376 g sur la balance, ce qui le rend facile à oublier dans votre sac.
Si l'on se fie à sa fiche technique pure, ce petit EOS R50 a des soucis à se faire. Bien qu'il arrive avec de beaux arguments, il n'est pas dépourvu de concurrents féroces. Sur le marché grand public des APS-C, la concurrence est rude. D'un côté, il y a le célèbre Z50 de Nikon, et de l'autre, Sony et Fujifilm sont également présents avec respectivement le A6000 et le XT30 II. Cette concurrence acharnée ne s'arrête pas là. Dans le domaine des capteurs 4/3 pouces, des challengers de taille comme le Lumix G90 de Panasonic et l'Olympus OM-D E-M10 Mark IV offrent une polyvalence sérieuse.
Canon a choisi de capitaliser sur les éléments qui ont fait le succès de ses prédécesseurs. Bien que la prise en main du nouveau R50 puisse être parfois compliquée en raison de sa taille réduite, il s'en sort plutôt bien. Les boutons sont disposés de manière familière, et le repose-pouce, bien que très petit, se place naturellement sous le doigt. Il est courant que le doigt déborde sur la molette supérieure et les boutons latéraux. Comme prévu, un doigt se retrouve souvent à glisser sous le boîtier, assurant toutefois un maintien sûr.
Bien que la face supérieure soit épurée, elle comporte une roue crantée à côté du déclencheur vidéo et de la molette M, Av, Tv, P. Le R50 est également équipé d'un bouton de réglage ISO appréciable, à côté du déclencheur.
En ajoutant des filtres créatifs accessibles depuis la molette de réglage, ainsi qu'un mode scène offrant des préréglages optimisés pour les situations quotidiennes, Canon assure un résultat clé en main sans effort.
Enfin, le mode automatique hybride permet de créer une courte vidéo avant la prise de vue, équivalent aux modes live photo des iPhone. Ces fonctionnalités conviennent parfaitement aux amateurs de photographie sur smartphones, appréciant ces petits détails.
En ce qui concerne la carte mémoire, Canon reprend l'ergonomie du R8, avec un slot SD placé sous le boîtier à côté de la batterie. Cependant, ce choix est critiqué en raison des problèmes de surchauffe associés à ces organes sensibles.
La batterie LP-E17 peut être rechargée via un dock fourni dans la boîte ou via le port USB-C, également utilisé pour le transfert de fichiers, disponible sur le côté droit du boîtier. Il est important de noter que lors de la recharge via USB-C, le boîtier est inutilisable, une limitation logicielle qui restreint les possibilités de streaming ou de capture vidéo continue.
De plus, un port micro-HDMI de type D et une griffe multi-accessoire sont disponibles, ainsi qu'un port jack 3,5 mm pour microphone sur le côté gauche.
Bien que le corps du boîtier soit composé d'un alliage d'aluminium et de plastique, Canon ne précise pas de résistance spécifique à la poussière ou à l'humidité.
En raison de son positionnement d'entrée de gamme, l'EOS R50 est équipé d'un viseur Oled de 2,36 millions de points avec un grossissement de 0,95x. Ce viseur, bien que lumineux et agréable à utiliser, manque de définition, ce qui le place dans une position inférieure à celui du Nikon Z50, même si les couleurs sont meilleures sur l'EOS R50. En termes de fluidité, il n'y a rien à redire, l'écran n'a pas l'air d'être un élément économique et la colorimétrie est très précise.
Quant à l'écran, le Canon EOS R50 est doté d'un écran LCD TFT de 7,95 cm et 1,62 million de pixels, sans traitement, offrant un champ de vision de 170°. Monté sur une rotule à 3 axes, il présente toutes les qualités des écrans Canon, avec des capacités de vlog et une luminosité excellente. Toujours tactile, il arbore l'interface claire et colorée propre à la marque nippone, ce qui est certainement un avantage.
Il n'est pas surprenant de constater que les menus de Canon sont excellents. Une fois de plus, la société nous propose dans ce R50 ses menus colorés et bien organisés, ce qui permet une prise en main extrêmement rapide de son interface et une personnalisation du boîtier simplifiée au maximum.
Cependant, l'utilisation de l'écran tactile est fortement suggérée en raison de l'absence de joystick de navigation. C'est l'une des limitations artificielles de l'entrée de gamme de Canon. Les amateurs de navigation mécanique pourront néanmoins se réconforter avec la présence d'un petit trèfle à l'arrière du boîtier.
Encore une fois, étant donné son positionnement en entrée de gamme, aucun bouton de personnalisation n'est disponible sur ce R50, qui est davantage destiné à être utilisé avec l'IA plutôt qu'avec une maîtrise totale des paramètres de prise de vue. Ce manque, selon nous, ne se fait pas ressentir et reste cohérent avec les caractéristiques de ce boîtier. En conclusion, la même approche que celle adoptée pour ses prédécesseurs tels que le R8 ou le R6 Mark II ; la navigation orientée tactile n'a actuellement, à notre avis, pas de concurrent en termes d'intuitivité et d'efficacité.
La maîtrise du médium photographique ouvre les portes infinies de la créativité, mais parfois, on se complaît dans le plaisir simple et insouciant de la photographie en mode automatique. Perfectionné par les constructeurs au fil des années, l'intelligence de nos boîtiers est désormais à un stade où l'on regretterait presque de ne pas avoir tous un boîtier d'entrée de gamme dans la poche au quotidien.
Canon propose avec cet EOS R50 sa propre interprétation de l'entrée de gamme avec un autofocus Dual Pixel CMOS AF II qui oscille entre compromis et performance. En lumière du jour, il se montre plus réactif que son rival Nikon Z50, mais il perd de son efficacité en basse lumière, devenant deux fois plus lent que son homologue japonais. Un exemple qui montre l'importance de bien choisir son appareil en fonction de son utilisation.
Avec un total de 651 zones AF en mode automatique, l'autofocus offre une couverture complète à 100 % du capteur, aussi bien horizontalement que verticalement. En mode manuel, le nombre de zones AF diminue légèrement à 651, mais cette fois sur seulement 90 % de la partie horizontale du capteur. Conçu pour être utilisé avec l'écran tactile, l'autofocus peut être entièrement contrôlé de manière très intuitive. L'utilisation du joystick se limite à la navigation et à la sélection des paramètres pendant les prises de vue.
En complément de cet autofocus, un système de détection de sujets quasi complet facilite encore davantage le travail, avec la reconnaissance des sujets humains (yeux, visage, tête et corps), des animaux (chiens, chats et oiseaux) ou des véhicules (voitures de course ou motos). Une caractéristique plutôt complète pour un appareil d'entrée de gamme.
En pratique, c'est une performance assez solide, bien que l'assistance logicielle puisse parfois poser problème en donnant trop de contrôle, ce qui peut entraîner des difficultés dans le choix du sujet. En situation, la vitesse de l'autofocus est très pertinente dans de bonnes conditions lumineuses, mais elle montre ses limites en basse lumière. Encore une fois, cela dépendra de votre utilisation.
En ce qui concerne l'obturateur, l'EOS R50 est équipé d'un obturateur offrant une plage de vitesses allant de 30 s à 1/4000 s en mode mécanique et jusqu'à 1/8000 s en mode électronique. Pour la prise de vue en rafale, il peut atteindre jusqu'à 12 i/s avec l'obturateur mécanique, avec une capacité maximale de 42 images en continu au format JPEG et 7 en RAW. Avec l'obturateur électronique, la vitesse de prise de vue monte à environ 15 i/s, mais la capacité maximale baisse à 28 images JPEG ou 7 images RAW.
Bien que la prise de vue en rafale présente quelques limitations, notamment une mémoire tampon limitée et un effet de rolling shutter prononcé avec l'obturateur électronique, le suivi du sujet reste excellent. Malgré son statut d'entrée de gamme, l'EOS R50 se défend très bien avec une reconnaissance des yeux humains et animaux particulièrement efficace.
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