Annoncée le 25 octobre 2023, la DJI Osmo Pocket 3 est une caméra d'action compacte et haut de gamme. Elle est équipée d'un capteur de 1 pouce capable de filmer en 4K jusqu'à 120 images par seconde, d'une stabilisation mécanique sur trois axes et de fonctionnalités intelligentes telles que l'Active Track 6.0, un réseau de trois microphones et un écran tactile OLED rotatif de 2 pouces. Divers accessoires, comme un objectif grand angle et l'émetteur DJI Mic 2, peuvent l'accompagner pour améliorer les prises de vue et les vidéos. Elle est dotée d'une batterie de 1300 mAh, offrant une autonomie de 116 minutes d'enregistrement en 4K à 60 ips, et se recharge complètement en 32 minutes.
DJI OSMO POCKET 3
DJI Osmo Pocket 3
Affichage
2 pouces
Oui
Non
Appareil photo
Non
1"
4K @ 120 ips
Mécanique
Oui
Oui
3
Batterie
1300 mAh
Non
Connectivité
Type-C
Oui
Oui
Non
Stockage
Oui
Divers
25/10/2023
Les drones sont une grande source de notoriété pour DJI, mais l’entreprise chinoise se distingue également avec ses petites caméras de poche. Après le succès de la mise à jour de l’Osmo Action 4, c’est maintenant l’Osmo Pocket qui se réinvente avec une troisième version, trois ans après le lancement de la deuxième. L’Osmo Pocket 3 intègre toutes les technologies récentes développées pour les drones et les caméras d’action de la marque. Cette nouvelle version introduit également des innovations destinées à faciliter la vie des vloggueurs et des créateurs de contenu, comme un nouvel écran tactile OLED rotatif de deux pouces.
L’Osmo Pocket 3 prend un peu de poids, mais reste très maniable avec seulement 179 g pour environ 14 cm de hauteur (139,7 x 42,2 x 33,5 mm). C’est 62 g de plus que l’Osmo Pocket 2, mais la différence est à peine perceptible en main. Le capteur CMOS de 1 pouce offre une résolution de 12 Mpx. L’objectif de 20 mm f/2 (équivalent 35 mm) est monté sur une nacelle stabilisée sur trois axes. La plage ISO varie de 100 à 6400 en photo et en vidéo, avec une extension jusqu’à 16 000 en mode vidéo basse lumière. En vidéo, la résolution 4K (3840 x 2160 px) à 24/25/30/48/50/60 i/s peut aller jusqu’à 120 i/s en mode ralenti. L’Osmo Pocket 3 propose également des résolutions en 2,7K (19:9/9:16), 3K (1:1/9:16), 2160 p (1:1) et 1080 p (16:9/1:1/9:16). DJI annonce une autonomie de 166 minutes en utilisation à 1080 p/24 i/s (16:9).
On a souvent tendance à se plaindre de l’ergonomie des petits produits, mais sur ce point, DJI a soigneusement travaillé le design de l’Osmo Pocket 3. L’introduction d’un nouvel écran OLED tactile, désormais rotatif (horizontal et vertical), en témoigne. Sous cet écran se trouvent le déclencheur et le pad pour actionner et diriger la nacelle. L’orientation de l’écran conditionne bien entendu le sens de la prise de vue, mais cette bascule permet également de mettre en route ou d’éteindre l’Osmo Pocket 3. Cet écran est très lumineux (700 nits) et affiche une résolution de 314 x 556 pixels. L’Osmo Pocket 3 a bien évidemment le bon goût d’être très compacte et de pouvoir se glisser facilement dans une poche ou dans un sac photo. Nous l’avons testée dans sa version bundle Osmo Pocket 3 Créateur, qui est livrée, entre autres accessoires, avec un micro et sa bonnette, une poignée batterie supplémentaire (950 mAh) mesurant 6,5 cm et un mini trépied dans une petite sacoche de transport compacte et très pratique. Malgré ses dimensions réduites, la petite caméra de poche est très agréable à utiliser et gagne en confort d’utilisation en utilisant la poignée batterie supplémentaire.
L’accès aux différentes fonctionnalités de l’Osmo Pocket 3 via le petit écran est plutôt bien pensé. Il permet de passer rapidement d’un mode de prise de vue à un autre ou aux différents outils en balayant l’écran de bas en haut ou de droite à gauche pour accéder aux différents menus. Malgré la petite taille de l’écran, la typo utilisée dans les menus reste lisible, quelle que soit son orientation. Un double-clic sur le petit joystick permet de recentrer facilement la nacelle, trois clics activant le mode selfie. Le joystick sert également à la navigation dans les menus. L’Osmo Pocket 3 pourra également être contrôlée à distance via un smartphone ou une tablette avec l’application DJI Mimo (iOS et Android), qui donne accès à toutes les fonctionnalités de prises de vue et de paramétrage — bien pratiques en mode selfie —, l’Osmo Pocket 3 étant fixée sur son mini trépied. Notons au passage que la version standard est fournie avec un adaptateur muni d’un pas de vis standard, ce qui n’était pas le cas avec la précédente version. Un détail d'importance et bienvenu.
L’Osmo Pocket 3 propose un mode d’exposition automatique et un mode manuel. Si le mode Auto convient globalement à la plupart des prises de vue, le mode Manuel nous a surtout servi en laboratoire pour vérifier la qualité d’image en haute sensibilité et la montée en ISO. Il permet de gérer manuellement la sensibilité ISO et le temps de pose, mais il est impossible d’accéder à l’ouverture de l’objectif. En mode Auto, seule la sensibilité peut être choisie manuellement ou en mode ISO Max. Tous ces réglages se retrouvent également sur l’application Mimo. En extérieur, la qualité est bien au rendez-vous, avec un rendu des couleurs chaleureux sans saturation excessive et un bon rendu des gris. La gestion du bruit est également très bien maîtrisée, tant que la qualité de la lumière ne nous oblige pas à dépasser 100 ISO.
La sensibilité a été mesurée sur notre scène de test traditionnelle. La qualité est excellente à 50 et 400 ISO. À 800 ISO, la qualité commence à se dégrader avec une légère perte de détails, mais l’image reste parfaitement exploitable. À 1600 ISO, nous perdons encore un peu de détails dans les parties sombres, mais l’image reste tout de même très correcte. La perte de détail et l’augmentation du bruit deviennent vraiment perceptibles à 3200 ISO et deviennent franchement gênantes à 6400 ISO. Comparée à la version précédente, la qualité est meilleure en haute sensibilité, grâce sans doute au nouveau capteur de 1 pouce. Nos observations portent bien entendu sur les fichiers JPG produits par l’Osmo Pocket 3, qui permet également d’enregistrer les fichiers au format RAW (DNG) pour un traitement en post-production. Malgré ce nouveau capteur et sa meilleure gestion des hautes sensibilités, notre mire de test met encore en évidence certains effets de moiré et des artefacts colorés à toutes les sensibilités.
En mode normal, l’Osmo Pocket 3 peut filmer en 4K à 60 i/s et jusqu’à 120 i/s en mode ralenti. La qualité d’image est vraiment superbe, avec un très bon respect des couleurs et une excellente neutralité. L’appareil est capable de filmer en vertical avec trois résolutions : 3K, 2,7K et 1080p jusqu’à 60 i/s. Cette orientation verticale n’est pas due à la rotation de la nacelle et du capteur, mais à un recadrage vertical sur l’ensemble du capteur, ce qui explique la limitation au format 3K.
Pour les experts et les puristes, DJI permet d’utiliser les profils couleurs D-log M 10 bits offrant une plage dynamique très élevée et plus de souplesse en post-production. L’Osmo Pocket 3 prend également en charge l’enregistrement vidéo HLG 10 bits, permettant d’obtenir une plage dynamique plus élevée directement sur les équipements compatibles HDR.
Le mode vidéo en faible luminosité permet de se sortir de certaines conditions de lumière difficiles, le soir ou en intérieur, avec une gestion du bruit bien mieux maîtrisée qu’en mode normal ; ceci est sans aucun doute grâce au nouveau capteur et à un traitement interne qui permet de conserver de la luminosité au détriment de certains détails des images.
Enfin, le rolling shutter est très bien contenu, comme nous l’avons constaté sur les plans de trains en mouvement.
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